Alors que s’ouvre aujourd’hui le Mondial de l’Auto à Paris, cette grande fête ne doit pas nous faire oublier l’inquiétante réalité de notre filière automobile. La France n’est pas le seul pays concerné : dans toute l’Europe, les constructeurs, les équipementiers et les sous-traitants s'angoissent de l’arrivée d’une crise majeure.
Des réformes de grande envergure doivent être mises en œuvre
Tous les acteurs du secteur savent à quel point la situation est grave. Pour autant, le pire n’est pas une fatalité. Au contraire : la fin programmée de l’immatriculation des véhicules à moteur thermique en 2035 doit être une opportunité pour l’automobile en France et en Europe et non un accélérateur de pertes d’emplois. Pour cela, des réformes de grande envergure doivent être mises en œuvre. C’est pourquoi FO Métaux a rendu publiques, l’année dernière, 14 propositions pour l’automobile française de demain.
Nos propositions ne sont ni démagogiques ni sectaires
Ces propositions ne sont ni démagogiques ni sectaires. Elles ont été élaborées en collaboration avec des spécialistes du secteur. Leur unique vocation est de sauvegarder les usines en France, de développer l’emploi sur notre territoire et de permettre aux consommateurs d’acheter des véhicules « made in France » à des prix raisonnables. Nos propositions concernent aussi bien l’offre automobile, la formation et l’économie circulaire que la recherche, la fiscalité ou la transition écologique. Nous ne cessons de tirer la sonnette d’alarme à ce sujet, mais nous ne pouvons agir seuls : tous les acteurs économiques doivent œuvrer ensemble pour mettre fin au déclin de la filière dans notre pays.